Le Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton Règne arrive,
que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous laisse plus succomber à la tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen.
Note : Ceci est l'ancienne version du Notre Père qui était d'usage dans l'Eglise avant 1966 (à l'origine elle était dite avec le vouvoiement mais le tutoiement de l'actuelle version exprime mieux, à mon avis, l'intimité que l'on devrait avoir avec le Divin).
Voici les différences entre la version d'avant 1966 et celle d'après :
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A la troisième ligne, la nouvelle version dit « que ton Règne vienne » au lieu de « que ton règne arrive ». Ce seul mot qui change donne cependant une nuance importante : quand on parle de quelqu'un ou de quelque chose et que l'on dit qu'il « arrive » cela sous-entend qu'il sera là très bientôt, qu'il est en train d'arriver, en train de frapper à notre porte. Par contre si l'on dit que cette personne ou cette chose « vient », cela veut dire qu'elle est en route, ou en train de partir, mais pas forcément en train d'arriver... Il va donc falloir l'attendre plus longtemps. Or, lorsque l'on fait cette demande, on souhaite que le Règne de Dieu vienne dans le monde et en nous, et ce que l'on veut, c'est qu'il commence à arriver dès maintenant.
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A l'avant dernière ligne (sans compter le Amen), la nouvelle version dit : « ne nous soumet pas à la tentation », ce qui pourrait sous-entendre que c'est Dieu qui nous soumet à la tentation. Or ce sont nos tendances égoistes qui nous y soumettent, et ici on demande à Dieu de faire en sorte que la tentation (tout ce qui est contraire à l'Amour) ne l'emporte pas sur notre nature profonde, ce qui aurait pour cause de nous éloigner du Bonheur véritable. En fait, la traduction de l'ancienne version -vouvoiement mis à part- est davantage conforme aux interprétations du Notre Père faites par les Pères de l'Eglise (pour une bonne interprétation de cette prière, voir le lien en page d'accueil).
Le Je vous Salue Marie.
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes ; et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte-Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Note : Pour avoir une notion de ce que dit cette prière, voir le Texte Prier la Vierge Marie de ce blog.
Le Gloire au Père.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour toujours, dans les siècles des siècles. Amen.
Le Credo.
Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre,
et en Jésus-Christ Son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli,
est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois au Saint Esprit, à la Sainte Église Catholique (on peut dire « Universelle », ce qui a le même sens),
à la communion des saints, à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair, et à la vie éternelle.
Amen.
Le Salve Regina ou Salue O Reine.
Salut ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance, salut !
Enfants d'Ève exilés, nous crions vers vous. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant, dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux, et après cet exil, montrez-nous Jésus, le Fruit Béni de vos entrailles,
Ô clémente, Ô miséricordieuse, Ô très douce Vierge Marie.
Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.
Note : Quand on parle ici d'une « vallée de larme », il ne faut comprendre cela comme « le monde ». En général quand les chrétiens parlent du monde, de l'« ici bas », comme d'un lieu de souffrance, ils parlent d'une certaine manière de voir le monde, c'est à dire d'une vision du monde matérialiste, privée de vie intérieure et spirituelle. Car le Bonheur ne se trouve pas dans un lieu ou dans une certaine situation mais dans un état de conscience. En effet, pour le Saint qui perçoit la présence Dieu en chaque chose, le monde est une joie continuelle. Par contre, pour celui dont le Bonheur dépend uniquement des objets extérieurs, le monde est une insatisfaction perpétuelle, une vallée de larmes, car il lui manque toujours quelque chose, et même quand il est satisfait, il vit dans la peur de perdre ce qu'il a.
Le Souvenez-vous.
Souvenez-Vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à Votre protection, imploré Votre assistance ou réclamé Vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à Vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Amen.